Pendant de nombreuses années, j’ai souffert des séquelles d’une péritonite aiguë (survenue en 2007 suite à une erreur de diagnostic sur une appendicite).

Après une opération en urgence absolue, j’ai été considérée comme une miraculée, libre de reprendre le cours de ma vie. Oui, j’étais sauvée et en vie - mais en vie dans un corps qui ne fonctionnait plus. En vie dans un truc qui ne permettait justement pas une vie au sens où je la voulais, c’est-à-dire fluide, riche, emplie de joie et de forces vitales, gonflée de possibilités et d’horizons sur le long terme.

Alors, pour retrouver cette fluidité et cette vitalité, ce confort digestif, ce confort de vie, un corps et un mental en pleine santé, j’ai avidement cherché, lu, exploré et expérimenté. J’ai frappé aux portes de la médecine conventionnelle et de la médecine alternative. Je voulais à tout prix (re)vivre pleinement.

Ce parcours long et résilient m’a transformée et rendue plus lucide sur cette chance inouïe d’être glissée dans un corps qui tient la route. Comme un excellent véhicule de vie.

Cette quête de santé m’a permis de me rendre à l’évidence : nous sommes ce que nous mangeons. Le célèbre We are what we eat prend tout son sens lorsqu’on s’y intéresse scientifiquement et qu’on le vit dans sa chair.

Mais nous sommes aussi ce que nous pensons. Nourrir ses forces vitales, c’est apprendre à offrir à son corps et à son mental des aliments et des pensées bénéfiques. En gardant la gourmandise et le plaisir. En évitant de parasiter le bon fonctionnement de l’organisme avec des nourritures et des émotions inappropriées ou toxiques.