J’ai étudié la traduction et la linguistique parce que j’aime découper les mots, percevoir leur(s) sens. Les mots ont beaucoup de pouvoirs - ils peuvent adoucir, ils peuvent évoquer, ils peuvent motiver, porter. J’ai étudié l’anthropologie parce que les cultures sont nombreuses et qu’il existe autant de façons de vivre, et d’envisager la vie.
Pour répondre à un besoin viscéral de prendre part au monde et de m’engager, j’ai postulé pour Médecins Sans Frontières à Bruxelles et y suis restée 5 ans. En 2008, j’ai quitté Bruxelles pour rejoindre le Comité international de la Croix-Rouge à Genève afin de continuer à être active pour une cause que je trouve noble.
2020, secousse : restructuration, licenciement brutal, perte d’un travail où je trouvais du sens, perte de ma sécurité financière.
Ces pertes m’ont poussée à expérimenter autre chose que ma zone de confort et à me poser de meilleures questions :
Qui suis-je ?
Quel est le sens de ma vie ?
Ces questions m’ont obligée à me réaligner sur certaines de mes valeurs profondes : la cohérence, l’authenticité, l'engagement, la bienveillance, l’audace, l’énergie de vivre. La joie.
Durant mon parcours professionnel dans l’humanitaire, j’ai approché - de très loin et de ma place confortable - l’horreur de ceux qui sont privés de liberté et forcés de vivre une vie qu’ils ne veulent pas. J’ai pris la mesure de la chance inouïe d'évoluer dans une démocratie, et en paix. Libre. Et pourtant. Et pourtant je ne me suis pas toujours permise d’être libre. J’ai, comme beaucoup, construit des barrières et des murs dans ma tête sur base de croyances limitantes et de peurs.
Dans nos pays libres, beaucoup de gens s'empêchent d’exploser de vie, d’exploser de joie, de suivre leurs rêves. D’être eux-mêmes.
Or nous sommes des vivants. Nous sommes faits pour exploser de vie. Nous sommes conçus pour aller de l’avant, pour expérimenter. Nous avons le droit de laisser nos empreintes. Nous avons toutes et tous une mission de vie. Nous ne sommes pas obligés de traverser nos vies de façon passive et soumise. Nous pouvons apprendre à nous approprier notre liberté, notre authenticité, et notre autonomie. Libres de nous reconstruire, de nous transformer, de nous réaliser. Libres d’oser essayer de vivre la vie qui nous apporte le plus de sens. En embrassant nos peurs. Ou en avançant malgré nos peurs. En évitant de laisser grandir de possibles regrets pour plus tard.
Je me suis inscrite à l’Académie Européenne de Coaching pour enrichir ma pratique thérapeutique en tant que nutritionniste de nouveaux outils et de nouvelles techniques. Ces techniques, basées sur l’écoute active et le questionnement, m’ont reconnectée avec mon amour de la langue et avec le sens des mots. Avec ma spontanéité et ma force d’être moi. Avec ma curiosité et, surtout, avec le goût des autres. Avec l’écoute des autres. Je crois sincèrement qu’un bon thérapeute est avant tout un « écouteur attentif ». Une compétence qui peut toujours être affinée.
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J’ai étudié la traduction et la linguistique parce que j’aime découper les mots, percevoir leur(s) sens. Les mots ont beaucoup de pouvoirs - ils peuvent adoucir, ils peuvent évoquer, ils peuvent motiver, porter. J’ai étudié l’anthropologie parce que les cultures sont nombreuses et qu’il existe autant de façons de vivre, et d’envisager la vie.
Pour répondre à un besoin viscéral de prendre part au monde et de m’engager, j’ai postulé pour Médecins Sans Frontières à Bruxelles et y suis restée 5 ans. En 2008, j’ai quitté Bruxelles pour rejoindre le Comité international de la Croix-Rouge à Genève afin de continuer à être active pour une cause que je trouve noble.
2020, secousse : restructuration, licenciement brutal, perte d’un travail où je trouvais du sens, perte de ma sécurité financière.
Ces pertes m’ont poussée à expérimenter autre chose que ma zone de confort et à me poser de meilleures questions :
Qui suis-je ?
Quel est le sens de ma vie ?
Ces questions m’ont obligée à me réaligner sur certaines de mes valeurs profondes : la cohérence, l’authenticité, l'engagement, la bienveillance, l’audace, l’énergie de vivre. La joie.
Durant mon parcours professionnel dans l’humanitaire, j’ai approché - de très loin et de ma place confortable - l’horreur de ceux qui sont privés de liberté et forcés de vivre une vie qu’ils ne veulent pas. J’ai pris la mesure de la chance inouïe d'évoluer dans une démocratie, et en paix. Libre. Et pourtant. Et pourtant je ne me suis pas toujours permise d’être libre. J’ai, comme beaucoup, construit des barrières et des murs dans ma tête sur base de croyances limitantes et de peurs.
Dans nos pays libres, beaucoup de gens s'empêchent d’exploser de vie, d’exploser de joie, de suivre leurs rêves. D’être eux-mêmes.
Or nous sommes des vivants. Nous sommes faits pour exploser de vie. Nous sommes conçus pour aller de l’avant, pour expérimenter. Nous avons le droit de laisser nos empreintes. Nous avons toutes et tous une mission de vie. Nous ne sommes pas obligés de traverser nos vies de façon passive et soumise. Nous pouvons apprendre à nous approprier notre liberté, notre authenticité, et notre autonomie. Libres de nous reconstruire, de nous transformer, de nous réaliser. Libres d’oser essayer de vivre la vie qui nous apporte le plus de sens. En embrassant nos peurs. Ou en avançant malgré nos peurs. En évitant de laisser grandir de possibles regrets pour plus tard.
Je me suis inscrite à l’Académie Européenne de Coaching pour enrichir ma pratique thérapeutique en tant que nutritionniste de nouveaux outils et de nouvelles techniques. Ces techniques, basées sur l’écoute active et le questionnement, m’ont reconnectée avec mon amour de la langue et avec le sens des mots. Avec ma spontanéité et ma force d’être moi. Avec ma curiosité et, surtout, avec le goût des autres. Avec l’écoute des autres. Je crois sincèrement qu’un bon thérapeute est avant tout un « écouteur attentif ». Une compétence qui peut toujours être affinée.
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